Convocation

C'était une journée plutôt froide et je le savais trop bien. Puisque j'étais en "vacances" ou plus précisément en attente pour des élèves, je pouvais dormir tard, ce que j'adorais. Ça fessais un bail que je n'avais pas eut cet opportunité. Dans ce temps de presque guerre, les shinobis sont bourrés de missions et les senseis s'éfforcent de faire mûrir leur élèves rapidement. Moi, j'avais terminé ma tâche. J'étais l'une des rares shinobi qui se méritait une pause d'ailleurs, surtout dans ce temps. On me regardait avec des gros yeux par jalousie et aussi par haine en cause de mon incident avec l'ANBU.

* Pourtant, ils savent tous qu'on ne doit pas m'enrager * Songeais-je en soupirant alors que je me préparai à sortir dehors, dans le froid.

* Et, pourtant, c'est bon de sortir sa rage, non? * Répliqua Gobi que j'ignora totalement.

Il n'y avait pas que les shinobi qui m'énervaient. C'est alors que je levai les yeux sur mon miroir de taille moyenne accroché à mon mur de chambre. Les points sous mes yeux me firent froncer des sourcils. Il n'y avait donc pas moyen de se débarrassé de cet ingrat de chien sans se faire tuer? Mais, dans un autre sens, Gobi en liberté signifiait bien plus de morts que lorsque je m'enrageai.

Puis, alors que je me revoyais avec la cape de chakra violet qui m'entourait et les marquages noirs de Gobi sur mon visage, un bruit intérompit mes rêveries sombres. Un chant d'oiseau s'était infiltré dans ma tête. Ma première réaction fut de me retourner vers ma fenêtre où se trouvait un genre de faucon. Il portait un petit parchemin à la patte gauche. Je m'empressai de le lui prendre et le dérouler alors qu'il repartit.

Misaki Ayumi,

Veuillez vous rendre au plus tard ce soir à la Tour du Jikankage. Celui-ci vous convoque d'urgence légère. Venez seule, je vous pris.

Une urgence légère? Mais c'est quoi ce charabia? Espèce de second bizarre qu'il possède Tetsuo. Quoi qu'il en soit, j'vais me lever les fesses et y aller maintenant. J'ai rien à faire de plus. Il va surement m'enlever mes vacances de toute façon.

* T'es pas vraiment en vacance, tu sais. * Osa me dire Gobi en ricanant.

- Eh pis ta gueule, espèce d'esti de chien bâtard, répliquais-je tout haut par impulsivité de rage.

Puis, d'un coup de vent, je sautai au travers de la fenêtre ouverte pour attérir sur une branche d'arbre à moitié morte. Je me rendis avec hâte à la Tour même si se n'était pas *si* pressant que ça. Une fois là, je ne pris même pas la peine de m'identifier auprès des gardes. Ils me connaissaient tous, même trop à mon gout. Ils se contentèrent de me fixer avec méfiance.

Je m'en contre fouttais. Je me rendis au bureau sans tarder dans les corridors. Aussi impolie que j'étais, j'ouvris tout simplement la porte du bureau et le renferma derrière moi. Tetsuo était à son bureau entrain de remplir des papiers. Et des documents, il y en avait une méchante pile. Oh, en m'approchant, je remarquai qu'il y en avait trois autres à côté de son bureau.

- Je sais pas comment tu fais pour être Kage, sérieusement, dis-je en ricanant alors que j'attendis devant son bureau en position "formelle"; soit les mains derrière moi et en me mettant le plus droite que possible même si sa me fessait un mal de chien au dos.

Son second me regarda avec une petite touche de haine car j'avais été très impolie envers le Kage en disant cela. Je détourna les yeux de son regard en toussant.

- Désolé, Jikankage, m'excusais-je avec une pointe de sourire sur le coin des lèvres.

C'était évident que je ne prenais pas la menace du second au sérieux.

Ennuie totale. Ces papiers sont à mourir. Si seulement l'académie pouvait faire réussir quelques Aspirants. Ou alors quelque chose de plus violents, je ne sais...un attaque? Sérieusement j'ai l'impression d'être inutile la tout de suite. Pourquoi. Pourquoi le temps passe si lentement quand on s'emmerde littéralement. Il me faudrait prendre une pause. Le Eiengan? Non, pas assez réel. Je m'éclipse au toilette et envoie un Taka Bunshin à ma place? Ce n'est pas sérieux. Il doit bien y avoir quelqu'un qui n'est pas en mission...Ah oui, je sais...

Je tassai alors une pile de papiers de sur mon bureau. Je me coupé exprès sur une des feuilles puis :

- Kuchiyose no Jutsu !

Une épaisse fumé noir entoura le meuble. Après sa dissipation, tous purent voir le faucon posé sur mon bureau. Ce dernier sautillait et penchait la tête d'un côté puis de l'autre. Je me mis ensuite à écrire sur un petit morceau de parchemin.

*Misaki Ayumi, veuillez vous rendre au plus tard ce soir dans la tour du Jikankage. Celui-ci vous convoque d'urgence légère. Venez seule je vous pris.*

Après inspection je me dit : *Oui ça me semble bien...*

J'attachai ensuite le parchemin roulé à la patte de l'oiseau.

- Bon maintenant vole et reviens moi lorsqu'elle aura eu ce message !

Sur mes mots, le rapace prit son envol et disparu par la fenêtre. Je regardai ensuite les hommes qui m'entouraient. Ils me regardait d'un aire disons...réprobateurs, surtout mon second par intérim en attendant que je choisisse définitivement.

- C'est bon voyons...je m'y remets !

Oui bon il semble que je sois un peu trop insouciant au gouts des anciens. Bah, tous une bandes de vieillard rabougris. Mais bon, il faut quand même que j'évite de me les mettre à dos, alors je me remets au travail !

Après quelques minute, disons le, la volaille était déjà revenue et donc la Jinchuuriki avait été avertie. Il ne restait plus qu'à attendre son arrivée...Le temps est long...Ah bon la voilà. Après sa salutation plus qu'incorrecte, les trois vieux la dévisage d'avantage. Moi, j'affiche plutôt un sourire et je lui réponds.

- Pour te dire vrai moi non plus je ne sais pas ! Et puis ce n'est pas grave. Appelle moi comme tu veux. Puis, avec la main en barrière, seulement pour l'image : Ne t'occupe pas des vieux, ils sont séniles, héhé.

Ensuite, je me redressai et me relevai rapidement. Je regardai les trois fossiles et puis je lançai :

- Messieurs, madame, j'aimerais être laissé seul avec cette Kunoichi je vous pris.

Les trois concernés s'entre dévisagèrent, puis me lancèrent des éclairs avec les yeux. Il s'éclipsèrent cependant comme demandé. Ils allaient surement parler de moi, mais qui s'en préoccupe?...Suite à leur sortie, j'offris le siège en face de mon bureau à Ayumi et j'attendis qu'elle s'assit avant de m'asseoir moi-même. Après quoi, je m'accoudai sur le meuble, et je joignis mes doigts.

- Bon alors je t'explique...Je m'emmerde royalement. Tu peux le constater en ce moment, j'ai des tonnes de papiers à remplir et c'est véritablement...endormant. Tu peux peut-être t'en douter, mais je crois que j'ai besoin de décompresser, et j'avais pensé à toi pour avoir un peu de compagnie. Tu en dit quoi? Gobi no Ayumi?

Sur ces mots, je fini avec un petit sourire en coin, et attendis sa réponse en m'adossant comfortablement, les mains derrière la tête.

Les vieux n'avaient pas l'air d'apprécier que Tetsuo voulait être seul avec moi. À ce moment, je ne pu m'empêcher de me douter de pourquoi. Voulait-il me courtiser? J'haussai un sourcil tout en fixant le Kage. Puis, je dis que ça devait être une mission spéciale. Alors là, j'étais tout excitée. Je voulais sautiller mais je ne fis rien, bien évidemment. Gobi trouvait mes émotions ridicules, comme à son habitude. Il ne comprenait tellement pas pourquoi je me sentais comme cela. Je l'entendais dire, comme il le fait si bien : C'est humains... Que des choses inutiles qu'ils font.

J'avais eut une conversation avec ce pu de tête blanc l'autre soir. Bah oui, nous avons des discussions de temps à autre. Faut bien socialisé avec notre dedans, comme le dit si bien les thérapistes. Et j'en n'ai consulter, croyez-moi la dessus. Enfin bref, la conversation était à propos de l'amour. Gobi, encore évidemment, ne le comprenait pas ce sentiment si puissant. Un animal ça pas besoin de tombé amoureux pour vivre. Faiblesse inutile. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce chien à plus de sentiments qu'il ne le pense. Un jour, il va bien voir...

- Heu? Oui. Quoi?

J'étais dans la lune et je n'avais pas suivis tout ce que Tetsuo avait dit mais j'avais compris la fin.

- Tu t'ennuis? Étonnant avec le travail que t'as.

Mon grand sourire disparu rapidement alors que je me rendis compte que ma blague n'était pas très drôle... Mais, c'est lorsque j'entendis Gobi no Ayumi que je devins plus sérieuse. Je détestais que le monde me connaisse pour mon chien sale du dedans. Il me causait tellement une mauvaise réputation.

- Mof... Je ne sais pas quoi faire pour te distraite? Tu veux me voir engueuler Gobi?

* Espèce d'idiote. Pourquoi tu ne t'entraîne pas à la place de flâner. Tu va nous faire tuer un jour! * S'écria Gobi dans ma tête, me créant quasiment un mal au crâne en même temps.

- Aww... ouais...ouais.... Gobi propose un entraînement parce que je suis supposément faible.

Je souris au dire de mon interlocutrice. Son combat avec le Gobi déteignait visiblement sur ses choix pendant le jour. Elle me proposa même de la regarde l'engueulé. À ces, mots, j'avais imaginé la scène. Très cocasse disons le. Ensuite, elle eu un temps de pause, presque figé et elle déclara les dires du Démon. De l'entrainement ? Ça ne fait jamais de tort à personne. D'ailleurs, j'aime bien m'entrainer, mais comme je suis Jikankage je n'ai pas toujours l'occasion.

- Parfait ! Pour une fois, je crois que ton envahisseur à raison. Non pas pour le fait que tu soit faible, mais sur le fait de s'entrainer. Nous pourrions ensuite finir ça en relaxant aux sources chaudes ou autour d'un sake? Ou les deux, pourquoi pas ? héhé

L'idée des sources, ET du sake me plaisait particulièrement. Rien de tel que de la vapeur et un peu d'alcool pour se détendre, surtout en bonne compagnie. Quelques idées saugrenues emplir alors ma tête. Je chassai cependant ces pensées, car elles étaient déplacé en cette situation. Bon maintenant il faut y aller...sans être vu par les trois vautours...

- Ayumi, nous allons sortir par la fenêtre, je préfère que les fossiles ne sachent pas où nous sommes passés. Vas-y, je te rejoins dehors, lui dis-je en lui faisant signe d'y aller.