Dusk of The Shinobi
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 Biographie de Kera Darta

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Kera Darta
Aspirant de Kontan
Aspirant de Kontan
Kera Darta


Messages : 4
Date d'inscription : 16/12/2009
Age : 35

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MessageSujet: Biographie de Kera Darta   Biographie de Kera Darta Icon_minitimeMer 16 Déc - 6:12

► Identification

• Nom : Darta
• Prénom :Kera
• Surnom : Aucun
• Sexe : Femelle
• Âge : 25 ans
• Orientation sexuelle : Incertain
• Pays et village d'origine : Kontan
• Rang : N’a pas faite son examen de Genin
• Éléments Contrôlés : Feu, Eau
• Clan : Nenshou Giri
• Hôte de :

► Aspect physique

N’étant pas très musclé, mais d’une agilité surprenante, elle a su surmonter les épreuves avec intelligence et doigté. Elle s’entraîne beaucoup pour augmenter sa vitesse et précision au combat. Seule, elle s’est élaboré un programme d’entraînement rigoureux qui nécessite à la fois son mental et sa dextérité. De grandeur moyenne elle ne se fait pas beaucoup remarquer parmi la foule. De longs cheveux gris argenté attaché pendent dans son dos et ses yeux cyan remarquent tout mouvement à proximité. Son visage est toujours caché en partie par son manteau et les mèches de cheveux qui lui tombent devant les yeux pour se donner un air de dur. Par contre, lorsqu'elle décide de laisser son visage à découvert, ses allures de rebelles sont remplacées par une aura de bonté et de sérénité. Elle aborde fièrement la cape du clan Nenshou Giri qu’elle laisse flotter au gré du vent suivant le mouvement de ses cheveux. Elle traîne un scroll sur son dos pour être en mesure d’invoquer ses techniques les plus puissantes. Comme arme elle ne possède qu’une fronde avec laquelle elle assomme ou fait trébucher ses ennemis.

De carrure moyenne, de taille raisonnable et équipé d’une armure légère qui protège les endroits stratégiques de son corps. 145lbs et 5 pieds 7.

► Aspect psychologique

Élevé dans une famille dans laquelle elle a été enfant unique lui a donnée une vie des plus facile. Souvent gâté par ses parents, elle n’a pas connu la misère n’y le sentiment d’être abandonné, car sa mère restait toujours à la maison pendant que son père travaillait comme cuisinier. Au cours de ses journées, Kera développait ses capacités intellectuelles en observant sa mère ou en réussissant des problèmes difficiles pour son âge. Par contre Kera est devenu un peu trop sur d’elle même, elle a toujours été le centre d’attention et elle a toujours eu se qu’elle désirait. Encore aujourd’hui cette petite partie d’elle qui est bébé gâté fait son apparition. Malgré se défaut, elle reste une très bonne camarade en équipe, car elle a une étonnante capacité à analyser la situation dans laquelle elle se trouve et à trouver une solution qui va permettre aux membres de l’équipe de s’en sortir sains et sauf. C’est grâce à ce don que ses parents avaient décidé de l’envoyer à l’école de ninja ou elle développa une dextérité hors du commun dû à son Sensi qu’elle considère comme le frère qu’elle n’a jamais eu.

Kera est une personne très sensible, jamais elle n’a tué un individu, elle ne fait que les blessés où s’enfuir si elle juge que c’est trop risqué. Ses parents sont pour elle la raison de son existence, elle vie pour les protéger eux en particulier et aussi tout le reste du village, car elle est une guerrière d’élite après tout. Par exemple, se titre ne l’empêche pas de sortir un peu de temps en temps avec ses deux coéquipier pour aller boire quelques verres et se lancer dans des parties de carte extraordinaires. Quand elle n’est pas avec ses amis, Kera passe le plus clair de son temps à méditer où à perfectionner ses réflexes, car elle est une grande solitaire et réservée. Ces amis ne connaisse rien sur sa vie privé, Kera évite toujours le sujet. Dans ses périodes de méditation elle joint ses paumes devant son visage et ferme les yeux tout ceci en restant assis les jambes croisés. Elle peut parfois rester dans cette position toute la journée si il le faut, mais en bout de ligne, elle arrive toujours à résoudre le problème qui se présente devant elle.

► Biographie

Chapitre 1


Au tout début, je n’étais qu’une toute petite cellule. Je sommeillais dans le ventre de ma mère, là où le poids de la vie ne nous a pas encore accablé, là où tout est si paisible. Peu à peu, je me suis développée pour devenir ce que je suis maintenant, un beau petit bébé aux yeux pers du nom de Kera Darta. Ce nom, croyez-moi, vous allez sûrement en entendre parler au moins une fois dans votre vie. Mes parents n’étaient pas très riches, mon père travaillait comme cuisinier dans un restaurant de la ville de Kontan. Ma mère, elle, s’occupait de moi et des tâches ménagères toute la journée. Il faut dire que je n’étais pas un bout en train. Très jeune, j’avais déjà une certaine habileté à résoudre des problèmes. Mes parents s’en sont très vite aperçus et m’ont encouragé à persévérer, car un jour, peut-être, allais-je devenir ninja me disaient-ils. Chaque jour, mon père me rapportait de nouveaux jouets qu’il venait d’acheter avec l’argent de sa journée de travail. J’étais leur fierté, car étant enfant unique j’ai toujours été le centre d’attention.

Plus les jours passaient, plus je développais ce don qui m’avait été offert. Le jour de mes huit ans, un jour dont je me souviendrai toute ma vie, mon père arriva tout excité à la maison. En effet, il venait de m’inscrire à l’école de ninja avec les économies qu’il avait placé! Sans attendre je me suis précipitée dans les bras de mon père, j’étais si heureuse. J’allais enfin pouvoir réaliser le rêve de mes parents, soit celui de devenir ninja. J’ai attendu avec impatience mon premier jour de classe et finalement, celui-ci se pointa le bout du nez. Pour la première fois, ma mère nous a accompagnés à l’extérieur de la maison, elle ne pouvait pas rater cette occasion si particulière. Moi, je ne tenais plus en place, je serrais la main de ma mère et je sautillais partout. Après une petite marche, qui me sembla une éternité, l’école apparue devant nous. J’arrêtai net, surprenant mes parents.

- Que ce passe-t-il, Kera? Me dit mon père.
- Que font tous ces gens rassemblés ici? M’écriais-je, pointant devant moi.
- Ils vont à l’école, comme toi. Me répondit mon père d’une voix calme.

Je ne dis mot. Cette question aurait pu paraître immature venant d’un autre jeune de 8 ans, mais jamais n’étais-je sortie de chez moi auparavant. J’avais les yeux fixés devant moi à regarder tout ces petits êtres qui me ressemblaient courir un peu partout entre les grandes personnes. Soudain, je bondis pour aller les rejoindre, ils semblaient tant s’amuser. Mes parents me virent partir à toute vitesse vers les autres enfants, les yeux remplis de larmes.

- Il fallait bien la laisser voler de ses propres ailes un jour! Dit mon père pour réconforter ma mère. Elle accomplira de grande chose, tu verras.

Pour toute réponse, ma mère posa sa tête sur son épaule et se mit à pleurer. Bras dessous bras dessus, ils s’en retournèrent vers la maison en me saluant de la main, le sourire aux lèvres et les yeux pleins d’eau. Je leur rendis leur salut avec un enthousiasme renouvelé car après tout, j’allais débuter l’école ! Arrivée dans ma classe, mon regard se figea sur un élève qui était assis à l’arrière. Il avait un petit air craquant. Sans demander mon reste, j’allai m’asseoir à côté de lui.

- Bonjour! Lui dis-je, tout sourire.

Il me répondit d’un signe de tête qui semblait vouloir dire: je ne veux pas que tu me déranges.

- C’est quoi ton nom? Lui demandais-je, malgré le fait qu’il m’avait envoyé promener.
- Elinos. Me répondit-il dans un long soupir.
- Enchantée de faire ta connaissance Elinos, mon nom est Kera. Je lui tendis la main.

Faisant mine de ne pas la voir, il se retourna vers le professeur qui venait tout juste d’entrer. Il était grand et il avait une bonne carrure. D’une voix grave et autoritaire, il s’écria.

- Bienvenue dans ma classe, mon nom est Khearl Atrian. Ne vous fier surtout pas aux apparences, j’ai peut-être l’air d’un dur, mais je ne suis pas trop exigeant aux dires de mes anciens élèves.

La classe poussa un cri de joie.

- Du calme! Cria-t-il par dessus le tumulte.

Les rires cessèrent aussi rapidement qu’ils avaient commencés et tous les yeux se tournèrent vers le professeur.

- Bon, maintenant que j’ai retrouvé le calme, je vais pouvoir continuer ma présentation. Comme je le disais, je ne suis pas ici pour vous faire la morale, mais bien pour vous apprendre à devenir un ninja.

Il nous demanda ensuite de nous présenter à tour de rôle. Il commença par les élèves assis en avant de la classe. Mon tour arriva enfin.

- Je m’appelle Kera Darta, je suis née ici.

Un murmure se fit entendre parmi la classe.

- Les présentations ne sont pas encore finies, dit le professeur pour faire taire les bavardages, il reste un élève qui ne c’est pas encore présenté.

Elinos se leva et prit la parole.

- Mon nom est Elinos Akilores, je suis aussi née ici.

Après avoir fini sa présentation, il se rassit sans dire mots.

Plus je le regardais, plus cet enfant piquait ma curiosité, je devais en savoir plus. Je fis semblant d'échapper quelque chose proche de lui pour le faire réagir. Celui-ci ne broncha pas d'un poil.

- Je dois être plus convaincante me dis-je.

J'accrochai donc sa chaise et me relevai avec une mine triste.

- Je suis désolé, j'étais occupé à chercher mon crayon et je n'avais pas vu la patte de chaise.

Il me lança un regard agacé.

- Chut me dit-il. Le professeur est entrain de parler.

Ainsi se termina ma première journée.

Je revins chez nous, la démarche lente avec de longs soupirs qui s'échappaient de ma bouche. Me voyant arriver mes parents se ruèrent vers moi les bras grand ouvert.

- Ah voici notre belle petite fille qui arrive cria mon père.

[Suite à venir pour cette partie, il y a encore besoin de peaufiner, mais ce n'est pas nécessaire à la compréhension du personnage qu'est Kera]

Ainsi commença notre amitié. Mon premier jour de cours passa très rapidement, j’avais hâte de retourner chez moi, mais en même temps je voulais rester assis sur ce siège à parler avec Elinos, nous avions tant de chose à nous dire. Je ne savais pas trop pourquoi, mais je sentais qu’il y avait quelque chose de fort entre moi et lui.

L’examen de Genin arriva très rapidement, les jours ayant passé à une vitesse incroyable. Notre sensei entra dans la classe comme à son habitude, mais cette journée allait être un cauchemar. Il n'était plus celui que l'on avait connu, le professeur enjoué et rieur que l'ont connaissaient.

- Bonjour à tous. Comme vous le savez, aujourd’hui sera votre examen de Genin. L’examen consistera à un combat à mort entre deux personnes et celui qui tuera l’autre passera son examen, dit-il d'un ton sec.

Tous poussèrent un cris de surprise moi incluse. Un des élèves se leva et prit la parole.

- Mais, je croyais que les examens consista.....

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase, le professeur était déjà sur lui, la main autour du coup. Il posa son regard sur le reste de la classe.

- Ici c'est moi le professeur, que je n'en voie pas un contester encore mes décisions. Allons maintenant vers la salle d'entrainement pour débuter.

Une sorte de magie nous entraina contre notre gré vers la porte. Plusieurs tentèrent de résister, mais sans succès.

- Nous allons commencer les combats. Dit notre sensei après que les murmures aient cessé. Le premier combat opposera Elinos Akilores et…

J’aurais souhaité que ce ne soit pas moi, mais le destin en décida autrement.

- Kera Darta. Annonça Mr. Atrian.

Je ne contrôlais plus mes mains tellement elles tremblaient, je ne cessais de me répéter dans ma tête que je ne pouvais pas faire ça. Elinos, lui, était déjà dans l’arène, me fixant bizarrement. Jamais il ne m’avait fixé ainsi depuis que je l’ai connu et c’est la tête basse que j’allai me placer pour engager le combat.

- Débutez! Cria notre sensei.

Sans attendre, Elinos se précipita vers moi et me donna un bon coup dans le ventre. Je me cambrai de douleur, mes idées tourbillonnant dans ma tête. Comment pouvait-il m’avoir frappé comme ça, sans aucune émotion? Ce n’était plus l’ami que j’avais connu! Pendant ce temps, Elinos s’apprêtait à me frapper de nouveau. Cette fois-ci, je ne me fis pas avoir, j’esquivai avec aise, car je savais qu’Elinos travaillait la force brute et non la vitesse. Elinos tournait autour de moi l’air furieux, car je ne le frappais pas, je ne faisais qu’éviter les attaques. Soudain, je me fis prendre à mon propre jeu, ce qui me valut une écorchure au visage. À mon grand étonnement, il venait de sortir une dague de sa manche! Du sang coulait de ma plaie et
c’est exactement à ce moment là que je sus que mon ami était perdu. Me laissant emporter, je me précipitai vers lui et, me voyant arriver, il sourit et se positionna. Avec une feinte, je passai dans son dos pour lui assainir un coup de pied, ce qui eut pour effet de le faire trébucher. Rouge de rage, Elinos poussa un cri de fureur et courut dans ma direction, couteau au clair. J’évitai de justesse l’arme, mais je ne pus voir le poing qui se dirigeait directement sur mon ventre. Je tombai à genou tellement la douleur était insoutenable. Elinos se tenait maintenant debout devant moi, l’air victorieux. Il leva sa dague, prêt à me porter le coup de grâce. La peur me glaça le sang, s’en était fini pour moi, j’allais mourir. Je fermai les yeux, attendant ma fin, mais elle ne vint jamais car, au lieu de recevoir un coup, j’entendis un hurlement. Ouvrant les yeux, je découvris Elinos plié en deux, se tenant les mains, son couteau tombé à côté de lui. Autour, il y avait une étrange aura rouge d’où émanait une intense chaleur. Elinos me fixait, apeuré par ce que je venais de faire. M’avançant vers lui, je découvris que ses mains étaient gravement brûlées. Toute la classe était muette devant mon exploit, même le sensei n’en revenait pas, à vrai dire, j’étais aussi étonnée qu’eux. Enfin, l’effet de surprise se dissipa et Khearl me cria de le tuer.

- Tue moi, j’ai perdu. Me dit Élinos, rongé de douleur.

Pendant un cours instant, je pu voir une lueur dans ses yeux, c'était Élinos. C'était lui qui avait dit ça, ce n'était pas cet esprit qui le contrôlait.

- Je … je ne peux pas ! Criais-je.

C’est à ce moment que je m’enfuis, je ne pouvais pas tuer quelqu’un, et surtout pas lui. Les larmes aux yeux, je courus aussi loin que mes jambes me le permirent.


Chapitre 2


Arrivé chez nous, essoufflé par la distance que je venais de faire, je me précipitai vers la cuisine pour alerter mes parents, mais ils n'étaient plus là. Je couru vers la porte arrière et c'est à ce moment là que mon voisin sorti de chez lui.

- Aidez-moi, s'il vous plaît, mon professeur est devenu fou, il nous a fait combattre à mort et l'un des élèves est grièvement blessé. Criais-je malgré ma gorge noué par l'émotion.

Celui-ci entra immédiatement dans sa maison et alla avertir la garde du village pour mettre un terme à cette infamie.
Quelques heure plus tard, les autorités découvrirent le corps de mon vrai professeur, mort dans les bois. Un complot avait été monté pour recruter de nouveaux membre dans une sorte de secte qui voulait entrainer les gens à tuer comme des bêtes sans émotion. En apprenant ceci mon coeur ne fit qu'un bond dans ma poitrine, il c'était passé trop de chose dans cette journée, mon meilleur ami blessé par ma faute, mon professeur mort et maintenant un complot monté contre le village. Il fallait que j'aille me coucher.

Rêve


J’étais dans l’arène, Elinos était devant moi en sang, me suppliant de l’aider. J’étais là à ne rien faire, le regardant souffrir. Je souhaitais de tout mon cœur pouvoir le sauver, mais je ne pouvais pas bouger, n’étant qu’une pauvre spectatrice impuissante face à la scène qui se jouait devant moi.

- Aide-moi, me demandait Elinos, la main sur la large blessure qu’il avait au torse.

Baissant la tête je m’aperçus que je tenais un couteau dont la lame était reluisante de sang. Du feu émanait de ma main sans savoir comment j’étais arrivée à faire ça. Elinos continuait de s’avancer vers moi, titubant, tout en tenant sa main devant lui. Sans que je ne puisse bouger, il vint s’empaler sur l’arme que je tenais, poussant du même coup un cri perçant.


Fin du rêve


Je me réveillai en sursaut, ruisselante de sueur. Mes parents, alertés par mon cri déchirant, arrivèrent dans ma chambre à la course.

- J’ai fais un cauchemar, dis-je pour les rassurer, un affreux cauchemar.

Ma mère vint s’asseoir sur mon lit, faisant signe à mon père d’aller se recoucher. Elle savait que j’avais besoin de parler entre filles. Voyant l’expression sur le visage de sa femme, mon père referma tranquillement la porte sans un mot. Alors que les bruits de pas s’éloignaient, ma mère se retourna vers moi.

- J’ai entendu parler de l’incident qui c’est produit lors de ton combat. Me dit ma mère.
- Vous me l’aviez déjà mentionné. Répondis-je.
- Pas cet incident là, l’autre.

Dès cet instant, je sus où elle voulait en venir : le feu.

- Je ne sais pas mère, tout ça est arrivé si vite, je n’ai jamais voulu faire du mal à Elinos, je suis un monstre! criais-je, cachant ma tête entre mes genoux.

Ma mère vint se coller sur moi pour me réconforter.

- Mais non Kera. Tu n’es pas un monstre, tu es notre fille, gentille, attentive, respectueuse. Je sais que tu n’as jamais souhaité ce qui t’est arrivé, mais peut-être que c’est un signe.
- Ah oui? Murmurais-je

Pour toute réponse, ma mère me donna un doux baiser sur la tête et me prit dans ces bras. J’éclatai en sanglot.

- Ne te retient pas me dit ma mère, fait sortir toute cette tristesse qui pèse lourd sur ton cœur.

Quand j’eus fini de pleurer, ma mère me donna un dernier baiser avant de retourner se coucher. Le cœur léger, je me suis laissée emporter par le sommeil. Cette fois-ci, je ne fis aucun rêve. Le matin venut, je fus réveillée par les rayons du soleil qui pénétraient par ma fenêtre grande ouverte. Je m’étirai les bras avant de mettre pied à terre pour me diriger vers la cuisine. À peine fus-je assise à table que ma mère prit la parole.

- Bien dormi? Me demanda-t-elle.

C’est encore endormie que je lui répondis d’un signe de tête.

J'eu à peine de temps d'atteindre la nourriture que mon père se pointa le bout du nez, il partait pour sa journée de travail.

- Bonne journée! Lui dis-je tout en lui envoyant la main, tandis qu’il sortait à l’extérieur.

Dès que j’eus fini de débarrasser la table, je montai directement dans ma chambre, j’avais besoin de réfléchir. Je me demandais ou pouvait bien être Élinos, je n'avais pas eu de nouvelle de lui. Peut-être avait t'il succombé à la blessure que je lui avais infligé. Rien qu'à cette pensé, les larmes me montèrent au yeux.

- Nonnnnn me dis-je intérieurement. Ça ne se peut pas ! Il doit y avoir une explication.

Après avoir longuement réfléchie sur les derniers évènements, le sommeil s'empara de moi et je posai enfin ma tête sur mon oreiller. Cette fois-ci, un autre rêve vint perturber mon sommeil.

Rêve


J’étais seule, assise sur un tronc d’arbre à pleurer sur mon sort. Le vent froid me faisait frissonner, car je n’avais qu’une petite laine pour me couvrir. Les bruits autour de moi me faisaient sursauter et je ressentais une présence à mes côtés. Mon ventre commença à gargouiller et je me levai pour aller me cueillir des pommes dans un arbre tout proche. Dès l’instant où j’essayai d’en prendre une, celle-ci prit immédiatement en feu. J’eu un petit mouvement de recul en m’apercevant que c’était l’arbre au complet qui était en flamme. Une chaleur intense s’en dégageait, je voulus m’enfuir mais j’étais prisonnière du brasier et je sentais des brûlures au niveau des jambes.

Fin du rêve


Je me réveillai en sursaut. Les couvertures de mon lit avaient prit feu pendant que je dormais. Incapable de bouger vu l’état de mes jambes, je criai à l’aide et réussis tant bien que mal à rouler jusqu’au sol. Alertés par mes cris, mes parents arrivèrent dans ma chambre avec deux sceaux d’eau et éteignirent les flammes. Mes jambes étaient gravement brûlées, c’est la seule chose dont je me souvenais, car j’étais tombée évanouie dû à la douleur. Quand j’ouvris les yeux, la première chose que j’aperçus fut mes parents, tout deux endormis sur le divan de la chambre d’hôpital. Une douleur intense s’empara de moi tandis que mon regard c’était dirigé vers mes jambes. Je ne pu m’empêcher de lâcher un cri qui réveilla mes parents et alerta l’infirmière. Celle-ci arriva avec une seringue qui contenait un produit antidouleur. Pendant qu’elle m’injectait le produit, ma mère me prit la main et me dit de ne pas lâcher, que tout allait bien aller.

D’une voix faible je réussis à articuler,

- Vais-je pouvoir marcher de nouveau ?

Aucune réponse n’arriva, je tournai la tête pour regarder ma mère et je vis que ses yeux étaient remplis de larmes. Je venais d’avoir ma réponse. Je poussai un cri de désespoir, j’étais furieuse contre moi-même. Ma mère tenta de me calmer mais je leur criai de sortir tous, je voulais être seul. Sans un mot, ils quittèrent la chambre. Ma colère dura plusieurs jours, je ne voulais plus manger, je ne dormais plus, qu’étais-je devenue? Je faisais peine à voir. Une fille si enjouée, belle, réduite à rester assise dans une chaise pour le restant de sa vie. Ce n’était pas moi.

- Il faut que je fasse quelque chose… Me dis-je. Je dois me reprendre en main, cela fait trop longtemps que ça dure.

Pour la première fois depuis des semaines, j’acceptai de recevoir des visites dans ma chambre. Cependant, personne n’entra. Mes parents n’étaient plus là comme je le croyais. Tandis que j’attendais leur arrivée, l’infirmière remarqua que mon regard était porté vers l’entrée.

- Je suis désolée, mais tes parents sont partis depuis longtemps déjà et ne sont pas revenus depuis.

Le désespoir s’empara de moi.

- Je ne vous crois pas, dis-je, ça ne peut pas être vrai ! J’avais les larmes aux yeux.
- Je suis désolée. Me dit-elle encore une fois avant de s’en aller.

Elle me laissa seule dans une chambre qui soudainement me parut différente et surtout vide…

- Je ne dois pas abandonner, il faut que je sache la vérité!

Dès lors, je repris de jour en jour une certaine joie de vivre, j’avais toujours du mal à bouger mes jambes, mais la douleur était partie. Je venais de trouver la motivation qu’il me fallait.



Chapitre 3 (À suivre !)



װױ Vous װױ


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